Prions avec le Psaume des délivrances (2/4)
Le psaume 107 est le psaume qui, à quatre reprises, nous parle de délivrance. Il nous parle de situations dramatiques qui ont amené les hommes à crier au secours, en appelant Dieu à l’aide, et il nous est dit qu’à chaque fois qu’ils ont crié à Dieu, ils furent délivrés.
Considérons la deuxième de ces situations concrètes dans laquelle ils ont expérimenté la délivrance : L’emprisonnement.
Voici les termes qui décrivent cette situation : (demeure dans les ténèbres (cachots), captifs, chaînes). Ces gens étaient en prison.
Être en prison, c’est dramatique. De nombreuses fois, j’ai eu l’occasion dans mon service pastoral d’aumônerie de visiter des prisonniers.
J’ai été heureux de leur témoigner de l’attention et de l’amour chrétien, mais j’étais très heureux de retrouver l’extérieur après mon service. Dans ce psaume, il est question de ceux qui se retrouvent en prison à cause de leurs fautes, de leurs mauvais choix.
De ceux qui ont pris conscience des conséquences de leurs choix et ont décidé de crier à Dieu pour un changement. Dans leur détresse, ils crièrent à Dieu. La prison peut devenir un lieu de restauration, voilà pourquoi les aumôniers y servent.
Prions pour leur service, afin qu’au travers de leur service, des prisonniers puissent vivre une véritable délivrance. Pas seulement un retour vers la liberté, mais la délivrance des attitudes et comportements qui les ont conduits là.
Nous pouvons penser également à toutes les prisons dans lesquelles certains s’enferment (alcool, drogue, haine, amertume, vengeance, mensonge…)
"Seigneur, nous te prions pour tous ces prisonniers qui sont au contact des aumôniers, qu’ils puissent, dans leur détresse, crier vers toi. Nous te prions pour que chaque aumônier de prison soit une lumière d’espérance, et un messager de délivrance. Nous te prions pour tous ceux qui, pour diverses raisons, sont prisonniers d’attitudes et de passions destructrices. Que dans leur détresse, ils crient vers toi et expérimentent la délivrance, au nom de Jésus, amen !"
Avec amour,
Paul Calzada
